Journées Parisiennes d’Analyse Géométrique

Europe/Paris
Université Gustave Eiffel

Université Gustave Eiffel

Description

Nous organisons une rencontre de trois jours à l'université Gustave Eiffel pour rassembler des chercheurs en analyse géométrique. L'objectif est non seulement de partager les avancées récentes dans ce domaine, mais aussi de créer une nouvelle dynamique afin de renforcer la cohésion au sein de notre communauté.

Les déjeuners seront couverts et un cocktail sera offert le jeudi soir.

Inscription gratuite mais obligatoire!

Nous disposons de financement pour les doctorants et jeunes chercheurs qui souhaitent participer à l'événement, pour cela il suffit d'écrire à Paul Laurain en joignant un cv, avant le 15 novembre.

 

 

Orateurs:

Fabrice Bethuel, Sorbonne Université

Blanche Buet, Université Paris-Saclay 

Gilles Caron, Université de Nantes 

Antonin Chambolle, Université Dauphine

Gilles Courtois, Sorbonne Université 

Alix Deruelle, Université Paris-Saclay 

Giada Franz, Université Gustave Eiffel 

Antoine Julia, Université Paris-Saclay 

Laurent Mazet, Université de Tours 

Benoît Merlet, Université de Lille 

Frédéric Naud, Sorbonne Université 

Tristan Ozuch, MIT

Franck Pacard, Ecole Polytecnique 

Romain Petrides, Université Paris-Cité 

Tat Dat To, Sorbonne Université 

Participants
  • Alexis Michelat
  • Alix Deruelle
  • Alvaro Kruger Ramos
  • Antoine Julia
  • Antonin Chambolle
  • Antonin Monteil
  • Asma BENHAMIDA
  • Benoit Merlet
  • Blanche Buet
  • Carmel ABOUA
  • Daniel Meyer
  • Danny Mallitasig
  • Davide Parise
  • Dorian Martino
  • Eric Toubiana
  • etienne sandier
  • Eve Machefert
  • Frank Pacard
  • François-Xavier Vialard
  • Frederic Naud
  • Giada Franz
  • Gilles Carron
  • Grégoire Cha
  • Ilaria Mondello
  • Jean-Francois Babadjian
  • Jean-Marie LESCURE
  • Jianyu MA
  • Jordan Serres
  • João Miguel Machado
  • Julien Roth
  • kunlai Wu
  • Laurent Hauswirth
  • Laurent Mazet
  • Leon Winter
  • Léo Glangetas
  • Maher Zerzeri
  • Marina Ville
  • Mario Gauvrit
  • Mario IDRISSOU M.
  • Mathilde Parot
  • Pascal Collin
  • Pascal Romon
  • PAUL LAURAIN
  • Paul Pegon
  • Philippe Castillon
  • Philippe G. LeFloch
  • Rabah Souam
  • Rayane Mouhli
  • Rejeb Hadiji
  • Romain Petrides
  • Romain Sieuzac
  • Sana BEN HAFSIA
  • Stéphane Sabourau
  • Sylvain Maillot
  • Tat Dat To
  • Thomas RICHARD
  • Théo Dumont
  • Tristan Ozuch
    • Accueil: café et croissants: Accueil Café et croissants
    • 1
      TBA
      Orateur: Prof. Fabrice Bethuel
    • 2
      TBA

      XXX

      Orateur: Prof. Romain Petrides
    • 12:00
      Déjeuner
    • 3
      TBA
      Orateur: Prof. Antoine Julia
    • 14:30
      Pause café
    • 4
      Approche élémentaire pour la convergence d'algorithmes pour le mouvement par courbure, application au cas classique et au cas cristallin

      Avec Massimiliano Morini (Parma) et Daniele De Gennaro (CEREMADE) nous avons étudié l'approche implicite pour construire des mouvements par courbure moyenne dans des cadres très généraux (non uniforme, non-linéaire, cristallin...) J'expliquerai ici la preuve la plus élémentaire de consistance de tels algorithmes, avec pour application, une approche totalement discrète pour le mouvement par courbure cristalline, ou la convergence d'algorithmes de "diffusion + distance" pour le mouvement par courbure moyenne classique.

      Orateur: Prof. Antonin Chambolle
    • 5
      Hypersurfaces minimales stable dans $\mathbb R^6$

      On appelle problème de Bernstein stable la question suivante : une hypersurface minimale stable de $\mathbb R^{n+1}$ est-elle un hyperplan euclidien ? On sait que la réponse est non si $n\ge 7$. Dans cet exposé, j'expliquerai les éléments qui amènent à une réponse positive lorsque $n=5$ et la surface est bilatère (two-sided).

      Orateur: Prof. Laurent Mazet
    • 10:30
      Pause café croissant
    • 6
      TBA
      Orateur: Prof. Frédéric Naud
    • 7
      Free boundary minimal surfaces with low topological types in the unit ball

      A free boundary minimal surface (FBMS) in the three-dimensional Euclidean unit ball is a critical point of the area functional with respect to variations that constrain its boundary to the boundary of the ball (i.e., the unit sphere). Nitsche proved in 1985 that the equatorial disc is the only FBMS in the ball which is topologically a disc. It is then natural to ask what are the examples of FBMS with higher topology.
      In this talk, we will discuss recent existence results, which give a rather complete picture for low topological types (i.e. when the genus is less than one and the number of boundary components is less than two). Uniqueness results are still widely open.

      Orateur: Prof. Giada Franz
    • 13:00
      Déjeuner
    • 8
      TBA
      Orateur: Prof. Benoît Merlet
    • 9
      TBA
      Orateur: Prof. Blanche Buet
    • 16:30
      Pause café
    • 10
      TBA
      Orateur: Prof. Frank Pacard
    • 18:00
      Cocktail
    • 11
      Potentiels pour un opérateur de Schrödinger

      J'essayerai de survoler plusieurs résultats dans un cadre euclidien ou riemannien qui implique qu'une distribution (par exemple une fonction localement intégrable, une mesure) agit "par multiplication" de W^{1,2} dans son dual.

      Orateur: Prof. Gilles Carron
    • 10:30
      Pause cafés et croissants
    • 12
      Métriques kählériennes à courbure scalaire constante sur les variétés singulières

      Ces dernières années, de nombreux progrès ont été réalisés dans l'étude des métriques de Kähler-Einstein sur les variétés singulières. Cependant, il existe très peu de résultats concernant l'existence des métriques kählériennes à courbure scalaire constante sur les variétés singulières. Dans cet exposé, je discuterai de ce dernier problème et présenterai nos résultats sur l'existence de métriques kählériennes à courbure scalaire constante (et plus généralement, de métriques kählériennes extrémales) sur les variétés singulières, lorsque la fonctionnelle de Mabuchi est coercitive. Il s’agit des travaux en commun avec C-M. Pan et A. Trusiani.

      Orateur: Prof. Tat Dat Tô
    • 13
      Flots de Ricci anciens et solitons expansifs spin et ALE

      Plusieurs travaux récents montrent que le flot de Ricci peut développer des singularités orbifolds en dimension 4. Ce sont les pires singularités possibles de certaines limites de flots, d'après Bamler. Une question récurrente a depuis été de comprendre comment le flot de Ricci forme et résout ces singularités.
      Avec Isaac M. Lopez, nous donnons une indication forte que les métriques hyperkälériennes ALE expliquent ce phénomène dans le cadre spin avec groupe dans SU(2).
      La preuve s'appuie sur des estimations des fonctionnelles de Perelman sur les espaces ALE à l'aide d'une fonctionnelle introduite avec Alix Deruelle et interprétée comme une masse à poids avec Julius Baldauf.

      Orateur: Prof. Tristan Ozuch
    • 13:00
      Déjeuner
    • 14
      Ballons de football américain antiques

      Le flot de Ricci introduit par Hamilton au début des années 80 est une équation d'évolution de type parabolique dégénérée sur l'espace des métriques d'une variété donnée. La classification des points fixes en basses dimensions permet une meilleure compréhension du flot et de ses singularités en temps fini (ou infini). Indépendamment du flot, une question fondamentale en géométrie riemannienne est de comprendre quand une métrique d'Einstein (qui est un point fixe du flot de Ricci) à singularités isolées en dimension 4 peut être désingularisée par des métriques d'Einstein lisses. O. Biquard et T. Ozuch ont montré que les ballons de football américain ne peuvent être désingularisés de la sorte. Dans un travail en collaboration avec T. Ozuch, nous montrons que de telles métriques singulières peuvent être lissées en temps infini par des solutions du flot de Ricci antiques, c'est-à-dire qui vivent dans le passé.

      Orateur: Prof. Alix Deruelle
    • 15
      Ensembles limite de suites divergentes de groupes de Schottky

      Pour un suite divergente de groupes de Schottky de l'espace hyperbolique H^N, la dimension de Hausdorff
      de leurs ensembles limite tend vers 0. En plongeant ces groupes dans le groupe des isométries
      de l'espace hyperbolique de dimension infinie, on détermine la vitesse de convergence. (Travail en commun avec Antonin Guilloux).

      Orateur: Prof. Gilles Courtois