Les mécanismes de préférence sexuelle sont très répandus dans les communautés naturelles. Dans cet exposé, je m'intéresserai plus particulièrement à l'homogamie, c'est à dire lorsque deux individus de phénotypes similaires sont plus à même de se reproduire que deux individus de phénotypes différents. Je présenterai un premier modèle de population présentant une préférence sexuelle évoluant sur deux patchs. Dans ce cas, la préférence sexuelle liée à une mécanisme de migration fréquence-dépendante permet la séparation géographique de différents génotypes, première étape vers une éventuelle spéciation. Ensuite, je présenterai un modèle permettant d'étudier comment un tel mécanisme de préférence sexuée peut apparaitre et survivre dans une population se reproduisant uniformément au hasard. Travail en collaboration avec Camille Coron, Charline Smadi et Hélène Leman.
