Dans cet exposé on commencera par montrer qu'une algèbre étale sur un corps n'est rien d'autre qu'un produit fini d'extensions finies et algébriques du corps et que, par la suite, le site étale du corps (faudrait-il dire "du spectre du corps"?) coïncide avec la catégorie de telles algèbres, mais dont il faut spécifier la topologie. On verra après que cette analogie identifie les faisceaux abéliens étales avec les groupes abéliens munis d'une action (continue) du groupe de Galois absolu du corps et que, sous cette analogie, la cohomologie de ces faisceaux est (canoniquement) isomorphe à la cohomologie des modules galoisiens, au sens usuel de la cohomologie des groupes.